L’esprit de l’escalier, 14 décembre 2014. Élisabeth Lévy et Alain Finkielkraut débattent chaque dimanche entre 12h et 12h30 sur les thèmes marquants de l’actualité sur les ondes de RCJ. Ce dimanche Alain Finkielkraut livre son regard sur la suppression des notes à l’école et sur la détérioration de la situation au Proche-Orient.
Archives par mot-clé : finkielkraut
L’identité malheureuse
Conférence de Alain Finkielkraut, philosophe, écrivain. « L’identité malheureuse », Nice, 19 novembre 2014
https://www.youtube.com/watch?v=r3KvGf6g_YY
Finkielkraut – Plenel, septembre 2014
Alain Finkielkraut et Edwy Plenel : Identité française & Islam, « 28 minutes », Arte – 30 septembre 2014
« Une partie de la gauche a perdu la raison et la mémoire »
Alain Finkielkraut réagit en exclusivité pour FigaroVox à la lettre envoyée au CSA par deux membres du PS après sa prestation dans Des Paroles et des Actes.
Après l’émission, Des Paroles et des Actes ce jeudi 6 février, deux membres du conseil national du PS, Mehdi Ouraoui, ancien directeur de cabinet d’Harlem Désir et Naïma Charaï, présidente de l’Agence national pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) ont saisi le CSA. Dans une lettre envoyée à son président, ils qualifient l’intervention d’Alain Finkielkraut «d’inacceptable» et «dangereuse». Ils s’inquiètent précisément de l’usage par le philosophe de l’expression «Français de souche», «directement empruntée au vocabulaire de l’extrême droite». Continuer la lecture de « Une partie de la gauche a perdu la raison et la mémoire »
Manuel Valls face à Alain Finkielkraut
Extrait de Des Paroles et des actes, invité Manuel Valls face à Alain Finkielkraut, France 2, 6 février 2014 (intégration, identité, immigration, diversité, civilisation, culture, communautarisme, humanités…).
L’identité malheureuse – La Procure
Alain Finkielkraut, L’identité malheureuse, Paris, La Procure, décembre 2013
https://www.youtube.com/watch?v=wCYDlg1KcCo
Philippe Bilger interview Alain Finkielkraut
Philippe Bilger soumet à la question Alain Finkielkraut, 14 novembre 2013
Finkielkraut et Onfray: La culture française
Finkielkraut et Onfray: La culture française, France 2, Octobre 2013
- « Je suis obligé de justifier mon titre (« Un coeur intelligent »), il faut citer ses sources. Le Talmud dit d’ailleurs : « Quand on cite ses sources, on accélère la venue du Messie ». En l’occurrence ma source est en effet très prestigieuse, « Un coeur intelligent », je n’ai pas inventé cette expression, c’est le roi Salomon qui priait Dieu de lui accorder une perspicacité affective, un coeur sagace et perspicace. Je pense que c’est une nécessité absolue aujourd’hui parce qu’on a vu les ravages d’une raison purement fonctionnelle vouée à l’efficacité, sans se soucier d’autres choses, et les ravages d’une sentimentalité ultra-simplificatrice. »
« Nous nous mentons à nous-mêmes »
INTERVIEW – L’auteur, élu jeudi à l’Académie française, revient sur son amour de la France, sa dépression, son rapport à Israël, son dégoût d’une élite inculte, son combat contre le Front national et la nécessité de lire des romans. Interview parue le 13 octobre 2013 dans le JDD. http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Alain-Finkielkraut-Nous-nous-mentons-a-nous-memes-633951
Est-ce l’un de vos livres les plus personnels ?
Au début, il s’agissait pour moi d’une réflexion générale sur la crise du vivre-ensemble. Mais je n’ai pas pu rester objectif car je souffre de ce qui arrive, je partage le malheur de l’identité. Je lui ai donné une tonalité personnelle par intermittence pour montrer les changements intervenus en France.
Vous avez eu un parcours scolaire exemplaire : Henri IV, Normale, l’agrégation.
N’exagérons rien. J’ai passé l’agrégation de lettres modernes et non de philosophie, j’ai réussi Saint-Cloud après avoir raté le concours de la rue d’Ulm. J’ai d’ailleurs pleuré comme un enfant, devant les panneaux où étaient affichés les résultats. Je me souviens encore de la consolation goguenarde de Bernard Gotlieb, qui était, lui, admissible à Ulm. J’étais un bon élève très anxieux, surtout pendant les examens, où je pouvais devenir temporairement dyslexique. L’assimilation passait par l’école. Les choses allaient de pair dans ma génération. Un désir d’assimilation totale et une sensibilité juive à fleur de peau. Continuer la lecture de « Nous nous mentons à nous-mêmes »
Entretien : culture, éducation, école
Alain Finkielkraut, philosophe, écrivain, fait part de sa vision de la culture, de l’éducation, de l’école, de l’égalité, de la démocratie.
Il a écrit notamment : « L’inculture pour tous est une conquête démocratique sur laquelle il sera très difficile de revenir ».
- « Depuis que le livre de Bourdieu, Les héritiers, est paru dans les années soixante, un soupçon pèse sur les enfants de la bourgeoisie. Ils auraient une familiarité acquise dans leur milieu avec les beaux livres, avec la belle langue, et au nom du souci d’égalité, on voudrait en quelque sorte, les déposséder, empêcher qu’ils ne puissent jouir plus longtemps de ce privilège. Et donc, au lieu de vouloir élargir autant que faire se peut l’héritage, on est presque conduit à déshériter tout le monde. Je voyais l’autre jour un reportage à la télévision Française et j’y ai appris que des parents d’élèves militaient pour qu’il n’y ait plus de devoirs à la maison pour les élèves du primaire. Et, disaient-ils, certains sont avantagés car leurs parents sont là et les aident, d’autres ne le sont pas, et donc on va éviter ce déséquilibre en faisant en sorte qu’il n’y ait pas de devoirs pour personne. Et d’autre part, on a le sentiment aujourd’hui que le grand projet humaniste de passage de l’inculture à la culture se dissout dans le tout culturel. C’est un des autres effets de la démocratie dans laquelle nous vivons, la culture a de plus en plus de mal à se démarquer de ce qui n’est pas elle, cette démarcation, cette distinction, sont jugées discriminatoires, attentatoire à la variété des gouts et même élitiste. Le mot « élitisme » a pris une tonalité, une nuance, une connotation péjorative depuis les années 60/70 du 20ème siècle et on en voit les effets dans l’enseignement aujourd’hui et dans l’idée dominante de la culture. »
- « La démocratie est le seul système politique acceptable, mais précisément elle n’a d’application qu’en politique. Hors de son domaine, l’égalité est synonyme de mort. La vérité n’est pas démocratique, ni l’intelligence, ni la beauté, ni l’amour. Une éducation vraiment démocratique est une éducation qui forme des hommes capables de défendre et de maintenir la démocratie en politique, mais dans son ordre, qui est celui de la culture, elle est implacablement aristocratique et élitiste. » ~ Simon Leys
Que nous apprend Hannah Arendt ?
La Règle du Jeu vous invite à un séminaire sur le thème : Que nous apprend Hannah Arendt ? Avec Alain Finkielkraut, philosophe, professeur à l’École Polytechnique. 17 juin 2012
L’amour est-il durable ?
Alain Finkielkraut – L’amour est-il durable ? – PAC TV, 27 mars 2012